Bestiaire des étrangetés du pénis

Avertissement : Si vous vous attendez à une ré-interprétation de la célèbre chanson de Pierre Perret, le zizi, fuyez car ici il ne sera question que de raretés qui ont pu faire chanter mais essentiellement dans l’intimité.

Une des caractéristiques des groupes d’amies libérées c’est qu’elles se racontent avec de nombreux détails leurs expériences sexuelles et sensuelles et qu’évidemment, l’anatomie des hommes est passée au crible avec même parfois, des photos à l’appui. Car nos téléphones portables regorgent de belles ou de moins belles photos de queues (malgré nous car certains mâles pensent que c’est une parade nuptiale)! Nos âmes d’artistes et notre maîtrise de la langue française nous permettent de décrire avec beaucoup de précisions ces parties que la bienséance appelait honteuses au temps jadis…

Commençons par l’amie gourmande qui jette la consternation lors d’un repas entre convives assez traditionnels (sans gauloiseries et sans le niveau d’intimité qui y préside). Ayant visiblement un grand besoin de parler et de faire des confidences, elle nous annonce sans préliminaires que son nouveau partenaire a un sexe tellement énorme qu’il colle aux parois en bas comme en haut. Si vous avez vu la scène des bronzés font du ski où ils ingèrent un alcool à réveiller les morts ou à décoller le papier peint, vous aurez peut-être une idée de l’ambiance. Certaines personnes en ont recraché leur semoule par le nez, d’autres ont eu une fausse route et d’autres, très envieuses de sa bonne fortune, sont tombées de leur chaise en essayant d’essuyer discrètement la bave qui leur montait aux lèvres.

Il y a également eu un prodige encore inexpliqué à ce jour car les agents Mulder et Scully, engoncés dans leur puritanisme ont refusé de se charger de l’affaire : le Pénis qui vibre. La femme concernée n’étant ni aveugle, ni naïve, a bien évidemment vérifié qu’aucun accessoire ne venait renforcer les compétences naturelles de son amant. Et bien non, il était glorieux dans sa nudité, le sextoy vivant, dieu du plaisir le plus palpitant. Malgré nos recherches, aucun autre spécimen n’a été trouvé à ce jour, mais l’espoir demeure car malgré de frissonnants échanges, notre jolie témoin a relâché l’amant dans la nature où il continue à dispenser de retentissants orgasmes.

Plus triste et un peu moins commun qu’une histoire de micro pénis, le pénis à visser. Je m’explique : l’engin étant fort modeste en longueur (mais classique en terme de largeur) une masturbation de haut en bas était impossible car très vite la main serrée se retrouvait errant dans le vide. Seule parade trouvée par la femme concernée, fatiguée et alcoolisée à 7h du matin, heure précise de la concrétisation après une fougueuse soirée : penser à Charlie Chaplin dans les temps modernes et visser comme un écrou, (oui, je sais, penser à un petit bonhomme moustachu pendant l’acte sexuel est étrange voir déviant si on prend un petit moustachu sensiblement plus nerveux). Ce fut donc une masturbation horizontale, figure audacieuse qui lui valu un 5.9 en technique et un 2 en artistique car ce n’était pas vraiment beau à voir.

Passons à du plus bucolique, imaginez une prairie, calme, paisible, un décor type « au milieu coule une rivière » ou « la petite maison dans la prairie ». Et là, une queue de castor apparaît, reliée non pas au dit animal mais mais à un être humain. Oui, je sais ma manière de planter le décor est un peu abrupte, nous ne savons plus si nous sommes dans un porno écolo zoophile ou dans une fantasmagorie japonaise bien salace. Mais toujours est-il que ce pauvre homme a existé et sa queue plate également, attribut qu’il devait rouler comme un burrito avant de l’enfourner galamment dans l’orifice humain qui lui faisait face. Le témoignage ne nous dit pas si l’homme en question après le coït, a rejoint la salle de bain pour construire des barrages dans la baignoire en tapotant gentillement des serviettes du bout de sa queue plate mais j’aime à imaginer que c’est arrivé…

Et finissons sur une note guerrière, parfaitement à la mode, l’homme qui bande cornu, rappelant les accessoires vikings et nous propulsant d’un grand coup de queue dans les contrées scandinaves du 8ème siècle… Un voyage dans le temps et sur un drakkar des plus enviables surtout si l’homme concerné à les autres attributs du sauvage païen. Car ne nous mentons pas, même avec une imagination des plus fertiles et face à une belle corne, si l’environnement qui l’entoure n’est pas doté de muscles acquis dans les fjords glacés et de tatouages runiques eux-mêmes accouplés à une longue chevelure, ça va être compliqué de se projeter. Mais bref, je m’égare, et comme dirait un grand penseur, je crois que je vais conclure

Moralité amorale, ce n’est évidemment pas la taille qui compte car nous avons beaucoup d’affection pour vos appendices messieurs et nous savons leur être reconnaissantes quand ils sont gourmands, vaillants et pourvoyeurs de plaisirs !

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©CaroleDarkshaw2020

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